Ouahouh quel film ! L'Amour ouf est entier, sans compromis ! Dans l'histoire, dans les sentiments des personnages, dans la réalisation :
Gilles Lellouche est allé au bout de sa démarche artistique avec un film habité. On est dans les années 80, de la lumière à la façon de réaliser. Il y a un sacré paquet de références à ses gouts cinématographiques.
Le casting est incroyable, gigantesque, c'était difficile d'en mettre plus, des premiers rôles aux personnages secondaires, c'est parfait.
Alain Chabat en père attentionné (qui vieillit au fil du film), Benoît Poelvoorde en mafieux local vraiment très crédible, Vincent Lacoste qui est là où on ne l'attend pas (la scène de la cabine téléphonie m'a choqué), Jean-Pascal Zadi avec une splendide coupe de cheveux qui permet de souffler un peu en terme d'intensité grâce à ses vannes, Élodie Bouchez en mère aimante (la scène avec le polaroid m'a tiré les larmes) , Adèle Exarchopoulos, comme d'hab juste parfaite et surtout Malik Frikah, qui interprète Clotaire à 17 ans et qui est incroyable, cette intensité dans son jeu, c'est ouf comme son amour pour Jackie.
Synopsis :
Les années 80, dans le nord de la France.
Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c'est l'amour fou. La vie s'efforcera de les séparer mais rien n'y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur...